Mittwoch, 13. Februar 2013

Un film dominical

Après un brunch dans l'un de nos QG, nous décidâmes de braver le froid mordant pour aller au cinéma Paris, juste à côté de l'Institut Français. C'est un cinéma très mignon: l'intérieur ressemble à un théâtre et la place est suffisante pour étaler ses jambes et ne pas devoir se lever lorsque quelqu'un décide de quitter la rangée. En attendant le début du film, un défilé de personnes d'un certain âge que l'on peut parfois deviner du sexe féminin, se sont offertes à nos yeux et à nos moqueries... Des femmes dont on aurait pu, pour certaines, deviner qu'elles avaient chipé leurs vêtements à leur fils: Anorak, Jeans, chaussures de neige,  sans oublier bien évidement le sac à dos avec bouteille d'eau dans la poche externe du sac... Comme si elles se promenaient dans le désert... Haupsache praktisch... Bon, ce n'est pas tant cela que la mentalité liée à ce genre de personnage: Pousse toi que je m'y mette, je me colle à la porte tout de suite, en bousculant mes congénères pour ensuite avoir la meilleure place possible... Ici, cela s'appelle "Ellbogenmentalität" (la mentalité du coude). Bon, cessons ces considérations pseudo-anthropologiques pour nous concentrer sur le film, bien plus intéressant:

De Dustin Hoffmann,
En 2012
Avec : Pauline Collins, Magie Smith, Paul Courteney, Michael Gambon, Billi Connolly
Film tiré de la pièce de théâtre de Ronald Harwood

Nous sommes dans une maison de musiciens retraités: batisse en pierre de style victorien un peu comme les châteaux écossais, au milieu de la campagne anglaise verdoyante et reposante. Lieu idyllique propice au repos, à la bonne humeur et aux parties de croquet.

Les habitants préparent leur spectacle annuel à l'occasion de l'anniversaire de Verdi. Avec, entre autres, Jean, un peu perdue, fofolle et très attanchante; Wilf, le coureur de jupons invéterré; Reginald, bon coeur un peu austère et Cédric, l'organisateur égocentrique et autoritaire, tout se passe dans la joie jusqu'à l'arrivée de Cissy, ancienne soprano très célèbre. Reginald en est tout particulièrement affecté, il ne s'est jamais tout à fait remis de leur séparation. Wilf, Jean, Reginald et Cissy ont formé un quartet dans leurs jeunes années, mais Cissy est réticente à l'idée de se produire à nouveau alors qu'elle ne supportait plus la pression du succès...

Un film plein de bonté, d'ésthétisme (le mobilier et les tapisseries plus jolis les uns que les autres, le paysage bucolique, la musique omniprésente, toutes ces belles choses qui donnent l'impression de plonger dans un bon bain chaud...) de rebondissements et d'amour. Distrayant et surtout particulièrement émouvant sur la fin! À voir! 

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