Dienstag, 16. April 2013

Chose promise, chose due: une praline

Titre original Lady maid
Première parution en 1990
Traduit en 1992 par Dietlind Kaiser
Paru chez Fischer en 1995
672 pages
Basé sur des faits réels.

Cela fait environ 4 ans que ce livre traînait lamentablement dans ma PAL. Alors, je me suis décidée à le lire. Avant cela, je me suis renseignée un peu et j'ai appris que Margaret Forster est une romancière et historienne anglaise très réputée dans son pays. En France, un peu moins, j'ai l'impression. D'ailleurs, je n'ai trouvé aucune traduction française du roman dont je vais vous parler et que j'ai lu en allemand. D'après les critiques sur internet, il a eu ici un grand succès.

Nous sommes en 1844 lorsqu'Elisabeth Wilson âgée de 24 quitte sa famille pauvre de Newcastle pour prendre ses fonctions à Londres auprès d'Elisabeth Barret-Browning, une poète souffrante âgée de 40 ans. Lorsque cette dernière décide de prendre son envol de la maison de son père pour se marier en secret avec Mr. Browning, Wilson les accompagnera dans leurs pélégrinations entre l'Angleterre et l'Italie en passant par Paris et fera preuve d'une dévotion à peine imaginable. On croirait qu'une amitié lie les deux femmes que pourtant tout oppose. Or, aux deux tiers du roman  le lecteur constate vite que les différences de classe sociale, les carcants qu'ils impliquent ne se brisent pas aussi facilement, bien au contraire! L'égoisme et la froideur de Mrs Browing se dévoile peu à peu... On ne peut que s'énerver de cette extrême dévotion dont fait preuve "Wilson" et le peu de gratification qu'elle en reçoit en retour. A plusieurs reprises j'ai eu l'impression qu'elle se laisse complètement manipuler par sa maîtresse... Mais qu'aurait-elle pu faire d'autre? N'aurait-elle pas pu se rebeller davantage malgrès sa condition sociale et le peu de place faite aux femmes au 19ème siècle?

Un joli tableau de la période victorienne au style efficace et fluide (très bien rendu par la traductrice), mais qui, à mon avis, présente beaucoup de longueurs et de répétitions. En clair, le récit aurait pu tenir sur 300 pages! Si vous voulez en savoir davantage, car il y a maintes choses que je tiens secrètes, et si vous lisez l'anglais ou l'allemand, je ne pense pas que le niveau de langue soit très difficile et malgré un côté "cul-cul la praline" certains passages tiennent en haleine!!

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